QUESTIONS-RÉPONSES
Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la campagne de vaccination des collégiens grâce à notre FAQ.
Consulter la FAQ sur la campagne
Consulter la FAQ HPV
Consulter la FAQ sur les méningites et septicémies à méningocoque
Questions sur la campagne
Les deux vaccins (HPV et méningocoque ACWY) sont ils compatibles ?
Oui, sans aucun problème.
Les deux vaccins peuvent être administrés le même jour, lors de la même séance, mais sur deux bras différents. Cette vaccination concomitante est sûre et bien tolérée : elle ne diminue pas l’efficacité des vaccins et ne provoque pas plus d’effets indésirables que lorsqu’ils sont faits séparément.
La vaccination est-elle obligatoire ?
Non. Au collège, cette vaccination est simplement proposée et les parents sont libres d’accepter ou non.
Les vaccinations contre les HPV/méningocoques ne font pas partie des vaccins obligatoires. Dans le calendrier vaccinal français, seules 11 vaccinations à destination des nourrissons le sont. Les vaccins contre les HPV/méningocoques n’en demeurent pas moins importants
Pourquoi faire vacciner son enfant au collège ?
Votre enfant sera pris en charge dans les mêmes conditions de sécurité qu’une vaccination chez un professionnel de santé de ville (médecin, infirmier, pharmacien ou sage-femme) : même typologie de professionnels de santé, même conditions de surveillance post-vaccinale. De plus, votre organisation est simplifiée : pas besoin de prendre un rendez-vous et de vous déplacer. Il suffit juste de remplir le formulaire d’autorisation en ligne.
J’ai loupé le coche au collège ou je souhaite faire vacciner par mon médecin, infirmier, pharmacien ou sage-femme. Est-ce possible ?
Tout à fait. La vaccination peut aussi être réalisée par votre médecin, pharmacien, infirmier ou sage-femme.
Qui réalise l’injection dans le cadre de votre campagne de vaccination des collégiens ?
Une équipe de professionnels de santé d’un centre de vaccination se rend directement au collège de votre enfant. 10 centres de vaccination sont missionnés par l’ARS pour réaliser cette campagne de vaccination dans toute la région Bourgogne-Franche-Comté. Retrouvez la liste des centres de vaccination de la région ici : centres de vaccination.
Combien ça coûte de se faire vacciner ?
C’est gratuit pour les familles. Le vaccin est entièrement remboursé par l’Assurance Maladie. En dehors de la campagne, la part restante est généralement remboursée par les complémentaires santé. Pour les personnes bénéficiant de la complémentaire santé solidaire (ex-CMU), cette prise en charge est totale, sans aucune avance de frais.
Je suis pour faire vacciner mon enfant mais le second parent est contre. Comment faire ?
Les deux parents doivent fournir leur accord pour vacciner leur enfant, qu’ils soient en couple ou séparés. Un médecin ou un autre professionnel de santé (pharmacien, sage-femme, infirmier) peut répondre à vos questions si l’un·e de vous hésite.
Questions spécifiques HPV
11 ans, ça me paraît très tôt. Pourquoi cet âge ?
Les HPV se transmettent souvent au tout début de la vie sexuelle. Votre enfant sera mieux protégé s’il est vacciné avant ses premiers rapports. La recommandation est donc de se faire vacciner dès 11 ans. Si la vaccination a lieu après les premiers rapports, la protection qu’elle offre est moindre mais elle présente toujours un intérêt. En effet, le vaccin protège contre plusieurs HPV que l’on peut rencontrer tout au long de sa vie.
La vaccination concerne les garçons et les filles ?
La vaccination dès 11 ans concerne les garçons et les filles. Si certains cancers liés aux HPV peuvent toucher spécifiquement un sexe : cancers du col de l’uterus ou du pénis, d’autres concernent tout le monde : cancer de la sphère ORL ou de l’anus. De plus, vacciner largement permet de faire diminuer la circulation du virus, voire de l’éradiquer
Quel est le nom du vaccin ? S’agit-il d’un nouveau vaccin ?
Le vaccin est le « Gardasil 9® ». Il offre une protection contre les maladies dues aux HPV suivantes :
- lésions précancéreuses et cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus dus aux types d’HPV contenus dans le vaccin ;
- verrues génitales (Condylomes acuminés) dues à des types d’HPV spécifiques.
Il sera administré de préférence dans la région deltoïdienne de la partie supérieure du bras ou dans la région antérolatérale supérieure de la cuisse par un médecin, un infirmier, un pharmacien ou une sage-femme.
Le vaccin est-il sûr ? A-t-on assez de recul ?
Oui. Avec plus de 15 ans de recul et 300 millions de doses dans le monde (6 millions en France), le vaccin est sûr.
L’injection du vaccin peut toutefois provoquer des effets indésirables bénins et communs à de nombreux vaccins, comme des douleurs au point d’injection ou plus rarement de la fièvre, des douleurs articulaires ou musculaires
Comment aborder le sujet avec mon enfant ?
En tant que parent, vous pouvez expliquer à votre enfant que certains cancers sont dus à des virus qui se transmettent lors de contacts intimes. La vaccination contre les HPV protége de ces virus, du risque d’infection et de transmission aux autres. Ce qui n’exclut pas d’utiliser le préservatif qui protège contre les autres maladies sexuellement transmissibles. Il est important d’être vacciné avant le début de sa vie sexuelle. C’est pour cela que la vaccination est proposée au collège pour protéger le plus grand nombre d’enfants et limiter le risque de cancers quand ils seront adultes .
On lui a déjà parlé du préservatif. Ça le protégera tout aussi bien, non ?
La transmission des HPV ne nécessite pas forcément un rapport sexuel avec pénétration. Les HPV peuvent être transmis par la peau ou les muqueuses non recouvertes par un préservatif, par simple contact intime. Le préservatif reste indispensable dans la prévention des autres infections sexuellement transmissibles, mais il ne protège pas contre les papillomavirus. Seule la vaccination est efficace !
Pourquoi parler des HPV ? Il y en a plusieurs ?
Il existe de très nombreux types de papillomavirus humains (200 types) mais environ 12 d’entre eux sont responsables de cancers.
C’est quoi les HPV ? De quelles lésions sont-ils responsables ?
HPV est l’abréviation de Human papillomavirus (papillomavirus humains). Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente. Il s’agit d’une famille de virus communs qui se transmettent très facilement, quasiment exclusivement par contact sexuel avec ou sans pénétration. Toute personne peut être exposée à une infection à HPV quelle que soit sa sexualité. Il existe 200 types de HPV, dont 12 sont cancérogènes.
Ces virus peuvent entraîner, plusieurs années après l’infection, des lésions précancéreuses et différents types de cancers : col de l’utérus, vagin, vulve, anus, pénis, sphère ORL.
Est-ce qu’il faut se faire dépister si on est vacciné contre les HPV ? Le vaccin et le dépistage sont-ils deux moyens de prévention complémentaires ?
Le dépistage du cancer du col de l’utérus (aussi appelé frottis) reste très important et il sauve de nombreuses vies tous les ans, en permettant de détecter et de traiter des lésions à un stade précoce. Il concerne toutes les femmes à partir de 25 ans, qu’elles soient vaccinées ou pas (si la vaccination a eu lieu après les premiers rapports, la protection qu’elle offre est moindre).
On pourrait faire beaucoup mieux si une part importante de la population était vaccinée contre les HPV.
Le dépistage ne concerne que le cancer du col de l’utérus. Or, ce cancer représente la moitié des cancers induits par les HPV détectés chaque année.
Même si on parle beaucoup du cancer du col de l’utérus et de l’importance de réaliser des frottis réguliers, seulement 58% des femmes se font dépister en France.
Enfin, le dépistage ne permet pas de prévenir les lésions précancéreuses (contrairement à la vaccination), ni les conséquences physiques et psychologiques de leur traitement.
Donc la vaccination et le dépistage sont deux deux moyens complémentaires et essentiels pour protéger les femmes contre le cancer du col de l’utérus.
Questions spécifiques
sur les méningites et septicémies à méningocoque
Pourquoi vacciner les collégiens ?
Une seule injection protège les adolescents pendant au moins 5 à 10 ans;
Quel est le vaccin ? est-il sûr ?
Trois vaccins peuvent être utilisés chez l’adolescent : les vaccins Nimenrix ®, Menquadfi ® et Menveo ®
Les données des pays qui vaccinent contre les infections invasives à méningocoque A, C, W, Y confirment l’efficacité élevée de ces vaccins.
Le vaccin a-t-il des effets secondaires ? Lesquels ?
Les vaccins peuvent entraîner une réaction au point d’injection (douleur, rougeur, gonflement) et des symptômes comme de la fièvre, une irritabilité ou un mal de tête. Ces effets sont sans gravité et passagers.
Comme pour tous les vaccins, des réactions allergiques graves sont très rares mais possibles
Quels sont les symptômes de ces maladies ?
C’est une maladie très grave comme une méningite ou une septicémie qui peut être mortelle ou laisser des séquelles importantes (surdité, retard mental, amputation d’un membre…
VOUS AVEZ
Pour mieux vous renseigner, nous enrichissons cette FAQ
au fur et à mesure de vos questions
N’hésitez pas également à consulter votre médecin traitant et en parler de vive voix.
LA VACCINATION CONTRE HPV
Pour toutes les filles et tous les garçons avant le début de la vie sexuelle.
Pour les protéger de cancers apparaissant à l'âge adulte, il faut les vacciner dès 11 ans.
Pour une vaccination complète. La vaccination se déroule en deux temps : au 2ème et 3ème trimestre de l'année scolaire, avec un rappel pour HPV l'année suivante sur la même période.
Témoignage famille - Campagne de vaccination HPV collège